
À Vannes, on aime les ruelles pavées, le beurre salé et les ciels changeants du golfe. Mais un vent un peu moins marin souffle depuis quelque temps : celui des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Et avec lui, son incontournable acolyte : la vignette Crit’Air. Entre obligation nationale et volontarisme local, la ville de Vannes s’interroge : faut-il instaurer une ZFE ? Et si oui, comment faire sans pénaliser les habitants, les artisans, les professionnels de santé et tous ceux pour qui la voiture est un outil, pas un luxe ? Car derrière cette mesure, les enjeux sont multiples : transition écologique, justice sociale, qualité de l’air, attractivité économique... Autant de défis à relever, dans une ville à taille humaine où la voiture reste essentielle. Et l’on sent bien que ce chantier ressemble parfois à un vrai casse-tête : comment concilier contraintes nationales, réalités locales et attentes citoyennes ? Face à cette transition qui peut inquiéter autant qu’elle peut enthousiasmer, il est temps de faire le point. Que prévoit la ville ? Qui sera concerné ? Combien cela pourrait-il coûter ? Et surtout, comment éviter que la transition écologique ne tourne à la fracture sociale ?